Recrutement : 7 bonnes pratiques pour accélérer le processus

Recrutement : 7 bonnes pratiques pour accélérer le processus

Lorsqu’un recrutement tarde à aboutir, soit le besoin n’est pas assez réel, soit il est mal défini. Le point sur les façons d’accélérer le processus.

Quand on recrute, la première chose à faire pour gagner du temps est de prendre le temps — même dans un marché très tendu qui demande la plus grande réactivité. Le temps qu’il faut pour définir son besoin. « Si ce n’est pas fait au départ, le processus de recrutement sera long », souligne Laurence Feray Marbach, DRH expert du réseau Finaxim.

1.    Soigner la définition du besoin

Il s’agit d’avoir une idée claire du profil recherché au regard de la mission du poste, des activités qui seront confiées au futur collaborateur, du contexte et de la rémunération. Ce besoin est à définir avec les opérationnels et procède un peu de la maïeutique — il faut en effet les faire « accoucher » de leur besoin.  « Cette définition en amont n’empêche pas d’ajuster en cours de route », précise notre interlocutrice.

2.    Se doter de compétences en recrutement

Recruter est un métier. Qu’elles soient internes ou externes (intermédiaires du recrutement), vous devez vous doter de compétences en recrutement.

3.    Ne négliger aucun canal de recrutement

Site carrière, sites emploi, cooptation, réseau physique, réseaux sociaux, cabinets de recrutement, candidatures spontanées… : tous ces canaux sont utiles mais le bon canal de recrutement est variable selon les postes à pourvoir. « Il vaut mieux par exemple privilégier le réseau physique pour les cadres dirigeants et se tourner vers les sites emploi pour les postes les plus classiques », ajoute-t-elle. Pensez également aux candidatures spontanées. Des CV dorment parfois dans votre vivier de candidats qui méritent votre attention, à condition qu’ils ne datent pas de plus d’un an, en général.

4.    Passer par un intermédiaire de recrutement pour les profils rares

Dénicher des profils rares, très techniques ou experts, est une affaire de professionnels du recrutement (cabinets ou consultants indépendants), passer par un intermédiaire permet d’aller plus vite.

5.    Dynamiser le processus avec de l’événementiel

Le conseil vaut d’abord pour les profils jeunes diplômés et débutants. Journées portes ouvertes, jeux concours, présence sur les forums étudiants… : ces démarches favorisant la création de liens entre l’employeur et les candidats peuvent accélérer le processus de recrutement. Le secteur IT a déjà testé et approuvé l’intérêt des hackathons par exemple.

6.    Aller vite et bien au bout du processus de recrutement

Recruter demande du bon sens et de l’organisation. « Quand une candidature vous intéresse, contacter rapidement le candidat pour le rencontrer dans les quinze jours, maximum », poursuit Laurence Feray Marbach. Son conseil se module dans le cas de recrutements de masse où il n’est possible ni de contacter tous les candidats dans les 24 heures ni de les rencontrer rapidement. « Mais, rapidement, il faut leur dire que leur candidature vous intéresse », insiste-t-elle.

7.    Soulager et impliquer l’opérationnel

Travailler avec l’opérationnel qui a besoin de recruter ne s’arrête pas à la définition du besoin. Il faut ensuite le soulager de la partie organisationnelle : diffuser les annonces, s’assurer que les plans d’actions sont suivis d’effet, vérifier qu’on répond aux candidatures… Et l’impliquer, car « ce qui fait perdre du temps, c’est le manque d’implication de l’opérationnel », pointe Laurence Feray Marbach. On l’implique en lui expliquant qu’on peut l’aider à choisir mais pas choisir à sa place. En lui parlant aussi de la réalité du marché qui demande la plus grande réactivité. Contrairement à ce que peuvent croire certains au vu du taux de chômage actuel, le marché est en faveur des candidats.

Sophie Girardeau