7 actions simples pour améliorer la qualité de vie au travail de vos salariés

L’effervescence et le tumulte de l’activité d’une entreprise impactent la santé du personnel à tous les niveaux de responsabilité. L’entreprise doit donc faire preuve d’initiative pour garantir et promouvoir la bonne santé des salariés. Suivez les 7 conseils de nos experts pour améliorer la qualité de vie au travail de ces professionnels et garantir ainsi le succès de votre entreprise.

Améliorer la qualité de vie au travail – aussi dénommée QVT – n’est pas seulement un levier important pour accroître le bien-être des salariés et la productivité de l’entreprise. L’amélioration de la qualité de vie au travail constitue également un atout essentiel pour attirer des candidats et combler ainsi les vacances de poste. Aussi, l’attention portée à cet aspect de la vie en entreprise contribue à la marque employeur.

Tels sont les enjeux de l’amélioration de la qualité de vie dans l’entreprise, laquelle concerne autant les salariés, y compris les managers. Les conseils suivants vous permettront de mieux comprendre comment améliorer la qualité de vie au travail et développer ainsi la vitalité de votre organisation professionnelle.

1. Faire évoluer les outils de travail

Le premier axe d’amélioration de la vie au travail concerne naturellement l’outil de travail. La bonne volonté des salariés ne suffit pas pour augmenter la productivité de l’entreprise…ou d’une administration.

La qualité et la quantité de travail réalisé sont intrinsèquement liées aux actions mises en œuvre pour améliorer la qualité de vie au travail via l’utilisation d’outils parfaitement adaptés.

Ainsi, l’ébéniste doit-il disposer d’un ciseau à bois affûté et le serveur de restaurant d’un terminal de paiement en parfait état de fonctionnement. De même, les salariés et les fonctionnaires travaillant sur ordinateur doivent disposer d’outils adaptés aux volumes des tâches confiées. L’idée de faire plus avec moins relève de l’aberration lorsque les logiciels et les autres outils de travail sont obsolètes.

2. Adapter les modes de fonctionnement de l’entreprise

Certaines tâches se répètent à l’infini sans pour autant nécessiter les savoirs et les compétences des salariés qui les effectuent alors presque mécaniquement. De même, la transmission d’informations en interne et certains processus de décision s’effectuent encore en empruntant des circuits dont la complexité ne s’explique que par des habitudes de travail. Il en va ainsi de la gestion des fiches de paie, des demandes de congés, de projets ou de dossiers.

Ces complications inutiles sont pénalisantes pour l’entreprise et contribuent à une certaine perte de sens dans le travail de la part des salariés et des fonctionnaires. Aussi est-il essentiel d’améliorer la qualité de vie au travail (QVT) en simplifiant les procédures et en automatisant les tâches répétitives qui ne mobilisent pas les talents des collaborateurs.trices.

A cette fin, l’utilisation du chatGPT et des autres logiciels faisant appel aux algorithmes IA doit se généraliser une fois les salariés consultés et formés.

3. Aménagement du temps de travail

Un autre phénomène s’est imposé naturellement, sous la pression des événements, en tant que facilitateur des conditions de vie au travail : l’aménagement du temps de travail.

En effet, de nombreuses entreprises continuent de recourir à l’aménagement du temps de travail. Ce dispositif conduit à la réduction du turn-over des salariés, lesquels deviennent fidèles à l’employeur qui leur permet de concilier la vie professionnelle et la vie privée. Les modalités de ces aménagements sont aussi diverses qu’il y a de situations.

Lorsque les modalités de travail le permettent, l’employeur a donc tout intérêt à proposer ou à accepter ces aménagements pour améliorer la qualité de vie au travail. Cela concerne notamment le congé de proche-aidant par lequel l’employeur aménage temporairement l’horaire de travail d’un salarié aidant un proche malade ou souffrant d’une invalidité.

4. Comment améliorer la qualité de vie au travail en open space ?

Pour réduire les coûts, le travail en plateau – en « open space » – a été adopté dans de nombreux secteurs d’activité. Supposé être une solution à tous les maux du travail en collectivité, l’open-space a souvent été rebaptisé « open-stress » par les salariés. De nombreux axes d’amélioration de la QVT au travail existent pourtant pour faire de l’open space sans stress.

Parmi les solutions proposées pour l’amélioration des conditions de vie au travail dans les open spaces, certaines sont issues d’une réglementation européenne, d’autres relèvent du bon sens. L’employeur doit notamment veiller à :

• Réduire le bruit de fond en installant des matériaux absorbant les ondes sonores sur les murs, les plafonds et au sol ;
• Adopter des configurations d’open space prévoyant des zones de réunion et de repos insonorisés et distinctes de l’open space ;
• Encourager les salariés à personnaliser leurs espaces de travail contribue également à améliorer la qualité de vie dans l’entreprise ;
• Utiliser des méthodes d’éclairage produisant une luminosité aussi proche que possible de la lumière naturelle.

5. Favoriser le dialogue avec le personnel

L’employeur animé des meilleures intentions ne peut pas tout savoir, tout deviner, tout imaginer. L’amélioration des conditions de vie au travail s’obtient dans le cadre de la concertation avec les instances représentatives du personnel. En effet, le dialogue social est l’un des leviers essentiels pour associer l’ensemble du personnel à la bonne marche de l’entreprise.

L’employeur et les managers doivent favoriser les échanges avec les salariés afin de mieux comprendre leurs attentes, leurs suggestions et leurs idées sur certaines modifications à apporter au sein de l’entreprise, notamment pour améliorer les conditions de travail. En outre, ces rencontres régulières contribuent à redonner du sens au travail et permettent au management de se remettre en question.

D’autres moments de la vie de l’entreprise sont également propices pour recueillir l’avis et les idées des collaborateurs.trices sur les pistes de réflexion destinées à améliorer les conditions de vie au travail. Il s’agit notamment :

• Des enquêtes internes de satisfaction ;
• Des entretiens annuels d’évaluation ;
• Des bilans de compétences.

6. Adopter une politique RSE favorable aux salariés

L’un des trois piliers de la politique de Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE) consiste à améliorer la qualité de vie au travail, en luttant notamment contre toute forme de discrimination au sein de l’entreprise.

L’amélioration des conditions de travail dans le cadre de la politique RSE/RH peut prendre de multiples formes : l’offre d’assurances-mutuelles avantageuses aux salariés, l’organisation de crèches en entreprise, une attention de tous les instants portée aux conditions d’hygiène et de sécurité, etc…

7. Proposer des actions pour promouvoir la santé et le bien-être

Enfin, l’amélioration des conditions de vie dans l’entreprise est intrinsèquement liée à la bonne santé physique et mentale des salariés. Le cycle de l’activité économique et ses turbulences produisent un stress physique et mental à tous les niveaux de la pyramide hiérarchique.

Aussi, à l’image des sociétés offrant à certains de leurs managers des prestations de massage ou des cours de Yoga durant les heures travaillées, de nombreuses entreprises proposent à leurs personnels des activités sportives ou de relaxation. Dans les start-ups, il n’est pas rare de trouver des salles de repos distinctes de la traditionnelle salle de restauration.

Repensez le style de management pour maintenir sa compétitivité

Préserver la santé du personnel et conduire l’entreprise vers le succès ne sont que les deux faces d’une même politique : l’une conditionne l’autre.

Pour vous aider à évaluer et à faire évoluer le style de management en prenant en compte le bien-être des salariés, consultez gratuitement le livre blanc composé par nos experts.

De Frédéric Carteron