Entretien: 4 types de questions à poser à un contrôleur de gestion

Entretien: 4 types de questions à poser à un contrôleur de gestion

Le contrôleur de gestion est un financier et un communicant. En entretien, vos questions ne doivent pas sous-estimer l’importance du savoir-être pour tenir la fonction.

Le contrôleur de gestion est un profil plus ou moins facile à évaluer. Qu’il intervienne en contrôle de gestion commercial, social, industriel, site ou projet, c’est un opérationnel, contrairement au contrôleur de gestion corporate. Le contrôleur de gestion commercial, profil assez recherché par les entreprises actuellement (comme le contrôleur de gestion projet), est très proche du business, si proche qu’il adopte parfois un état d’esprit de commercial. « Certains candidats ont une grande aisance relationnelle qui peut séduire, mais ils ne vont pas trop dans le détail, il ne faut pas oublier qu’on cherche d’abord un financier », pointe Thierry Andrieux, fondateur d’Humanessence. Pour bien l’évaluer, vous devez savoir si vous voulez un communicant qui sait parler aux différents métiers de l’entreprise, ou plutôt un « cruncher », c’est-à-dire un exécutant rompu aux « exports » de data d’outil à outil.

Des questions (en anglais) pour vérifier le niveau d’anglais

À cette fonction, on communique souvent dans la langue internationale. « Le niveau d’anglais est un point à vérifier car tous les candidats ne pratiquent pas la langue, même si la plupart des postes requièrent un bon niveau », explique notre interlocuteur.

Des questions qui portent sur la connaissance des outils informatiques

Le contrôleur de gestion doit connaître les outils informatiques du contrôle de gestion (Business Object, Essbase, Hyperion, HFM par exemple), différents de ceux de la comptabilité. « Certaines entreprises s’en tiennent à Excel mais dans les groupes et les ETI, une très bonne connaissance de ces outils est demandée », poursuit Thierry Andrieux.

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Des questions sur les compétences métiers

Le périmètre d’action d’un contrôleur de gestion est variable selon les postes. Il peut concerner le chiffre d’affaire et s’étendre ou non aux résultats. « Il faut questionner ce périmètre, en termes de chiffres et d’amplitude », précise-t-il. Le candidat s’est-il arrêté par exemple au résultat net ou à la marge ?

Des questions pour cerner les soft skills

Si le contrôleur de gestion doit savoir communiquer, il n’est pas pour autant un commercial. Il doit être rigoureux et avoir un sens de la confidentialité développé, de même qu’une certaine vision financière — ce n’est pas un col blanc. « On a besoin de quelqu’un de curieux, il s’agit de comprendre comment il va chercher les informations et si ces informations sont fiables », ajoute notre interlocuteur. La fonction demande de prendre du recul pour comprendre les effets cycliques du fonctionnement d’une entreprise, et de discuter avec les différents métiers pour obtenir les informations. Lorsqu’il fait preuve d’empathie, le contrôleur de gestion est perçu comme quelqu’un qui aide au lieu de contrôler. Ce point se questionne de manière indirecte. Sa façon de parler de son métier et de ses relations de travail — Est-ce que vous présentiez vos chiffres ?, et à qui ?  par exemple — vous fournit des indices sur son degré d’empathie, son aisance relationnelle, sa capacité à communiquer avec les équipes.

Comment trouver les bons profils ?

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